Move With Intention
Joie, Apprentissage, Potentiel
April Baldwin
Intégration de réflexes
L’intégration Motrice Primordiale® (IMP) est une approche éducative, non- médicale et non-thérapeutique pour observer et accompagner le développement et intégration des compétences sensori-motrices et les mouvements primaires, en connaissance de l'impacte de l'intégration des réflexes du développement moteur. Le site de l'IMP: www.reflexes.org
Crée en 2011 par Paul Landon, L'IMP est une synthèse de différentes approches de travail sur les compétences sensori-motrices et mouvements primaires en connaissance de l'importance de l'intégration des réflexes moteurs, ainsi que sur des recherches personnelles de l'auteur.
Les différentes approches de travail sur lesquelles l'IMP se base sont:
La méthode anglaise d'intégration des réflexes de Peter Blythe
et Sally Goddar Glythe (The Institute for Neuro-Physiological
Psychology - INPP)
Les travaux de Svetlana Masgutova (docteur en psychologie
russe) et de son équipe.
Les informations et suggestions du travail de Claire Hocking, et
Brendan O'Hara, représentant l'ecole australienne de travail sur
les réflexes,
Les Mouvements Rythmiques ainsi que des techniques du
Rhythmic Movement Training International, crée par un
psychiatre suédois, le docteur Harald Blomberg à partir des
travaux personnels de Kerstin Linde, une thérapeute
autodidacte. Le RMT a été mis en forme pédagogiquement par
Moira Dempsey d'Australie.
Réflexes moteurs primaires - une aide à développer tonicité, coordination, contrôle, et conscience
De la conception jusqu’à la fin de vie d’un être humain, le développement, la maturation, et l’évolution, de son anatomie, de sa physiologie, et de ses compétences motrices, émotionnelles, et cognitives se font avec l’aide des réflexes inconscients et biologiques, qui font partie de notre héritage génétique.
Les réflexes moteurs primaires font parti de ses réflexes inconscients et biologiques. Ils sont des réactions inconscientes, qui aident le fœtus et/ou le bébé à développer tonicité et coordination musculaire, et avec le temps, la conscience de ses mouvements, et le contrôle moteur volontaire. En parallèle avec le développement des compétences motrices, le bébé développe des compétences émotionnelles et cognitives associées.
Parcours d’un réflexe moteur primaire et acquisition de compétences
Le réflexe moteur d’Agrippement, par exemple, permet à un bébé d’agripper inconsciemment à un doigt ou à un jouet, jusqu’au moment ou le bébé peut agripper volontairement. Le parcours de développement permet le bébé d’apprendre à développer :
a) le tonus musculaire et la coordination nerveux et musculaire nécessaire pour agripper ;
b) la perception des sensations physiques et tactiles qui accompagne l’agrippement;
c) petit à petit, la conscience de son geste d’agrippement et le contrôle moteur intentionnel;
d) la capacité à ouvrir la main consciemment (qui correspond à la capacité à "lâcher prise") ;
e) les compétences émotionnelles et cognitives en relation avec « agripper » et « relâcher » des émotions et des idées.
Certains réflexes moteurs primaires sont censés devenir « intégrés » et « dormants »
Le plus part des réflexes moteurs primaires sont programmés biologiquement, d’être « actifs » pendant une période qui commence pendant la gestation et/ou la petite enfance, jusqu’à ce que l’enfant développe un contrôle moteur volontaire optimal en relation avec la compétence correspondante.
A partir de ce moment, l'action de la plus part des réflexes moteurs primaires devrait devenir « mature », ou « intégré » ou « latent». C’est à dire, l’individu devrait être capable de faire du mouvement volontaire, sans que ces réflexes font des contractions musculaires ou actions sensori-motrices inadaptées parasitant le mouvement volontaire.
Suite à un gros accident ou choc touchant le fonctionnement des systèmes nerveux et musculaires, un réflexe moteur primaire peut redevenir actif, pour permettre l’individu à nouveau de développer le circuit d’apprentissage.
Fréquemment, même en tant qu’adulte, les réflexes moteurs primaires ne deviennent pas complètement matures, intégrés, et dormants. Il y a fréquemment des « restants » de l’activité de ces réflexes, qui parasitent le mouvement volontaire optimale, et le rendent moins aisé et moins efficace.
D’autres réflexes moteurs primaires sont censés rester « actifs à vie »
L'action de certains réflexes et activités moteurs est destinée à rester visiblement active toute la vie. L’activité de ces réflexes et activités, comme par exemple le réflexe Parachute permettent l’apprentissage et le entretien de plusieurs compétences motrices et cognitives.
Les réflexes moteurs de gravité, stabilité, et équilibre sont des ensembles de réactions du corps face aux changements dans la structure corporelle, la position du corps dans l’espace, et le mouvement. Ces réflexes sont aussi censés restés actifs à vie.
Conséquences de non maturation des réflexes moteurs primaires
Si les réflexes moteurs primaires ne finissent pas toutes leurs étapes de maturation et d’intégration, les compétences motrices, émotionnelles, et cognitives correspondantes peuvent être compromises, réduites, ou « parasiter ». La maturation/intégration ou non maturation/non intégration des réflexes moteurs primaires va jouer un rôle déterminant sur notre vie physique, mentale, émotionnelle, et relationnelle
Il existe des approches éducatives, comme l’intégration Motrice Primordiale, pour observer et travailler sur la maturation et l'intégration de certains réflexes moteurs dans le mouvement fonctionnel, par le biais des exercices isométriques, des mouvements rythmiques, des allongements, des jeux, et d’autres activités sensori-motrices spécifiques.
Ce travail peut permettre à développer de nouvelles compétences motrices, émotionnelles, et cognitives correspondantes.